II Forum Social International autour du cannabis
Liste de contenue
Le débat d'expert autour du cannabis revient pour sa seconde édition
La seconde édition de la feria cannabique franco-basque par excellence, Expogrow Irun, se rapproche, s'annonçant encore de meilleure qualité que l'année passée. Au fur et à mesure que les jours passent, nous connaissons toujours plus de détails en rapport à l'événement (les activités et spectacles, les concerts, les conférences?), lequel est spécialement intéressant si nous nous focalisons sur le II Forum Social International autour du cannabis, maintenant que nous connaissons tous les participants et les horaires nous pourrons nous faire une meilleure idée de la ligne que suivra l'événement cette année.
Ce centrant sur la régulation et la dépénalisation du cannabis, cette année le sujet des Clubs Sociaux de Cannabis et des associations de consommateurs sera abordé, un sujet très actuel, étant donné que c'est une option qui permet aux consommateurs médicaux de pouvoir se ravitailler avec un gage de qualité, sans devoir passer par le marché noir, et aux consommateurs récréatifs de profiter de la tranquillité au moment du ravitaillement.
L'événement se divise en quatre catégories, qui formeront les bases, afin de mieux comprendre comment nous pouvons améliorer l'intégration du cannabis dans notre société en insistantsurtout sur la réduction des risques.
Analyses et actualité du cannabis:
Dans cette section nous pourrons écouter le point de vue d'Iker Val, président et coordinateur de Ganjazz Art Club (une des associations les plus anciennes du Pays Basque), représentant l'EUSFAC.
Cet activiste commença ses aventures dans le panorama cannabique en 1999, mais c'est en 2002 que tout commence réellement, quand il fonde avec trois amis l'association GAC, travaillant en son sein comme président et coordinateur durant les 12 dernières années.
De plus, cet expérience dans les associations lui ont permis de développer sa position au sujet de la régulation de la marijuana, en participant activement sur la forme et le fonctionnement des Clubs Sociaux de Consommateurs (CSC), main dans la main avec la FAC et ENCOD.
Actuellement, il est concentré sur la création d'une proposition de régulation pour le Parlement Basque, à travers l'EUSFAC, de laquelle il est président depuis l'année 2011.
Nous pourrons également compter sur la présence de Xavier Arana, Docteur en Droit, Master en Criminologie et en Sociologie judiciaire, chercheur du phénomène social des drogues en collaboration avec l'Université du Pays Basque (à temps complet depuis 2002). Il est également chargé de réaliser des rapports juridiques et des séminaires en relations à son domaine de travail, avec l'intention principale d'informer les gens sur l'usage et les habitudes recommandables au moment de consommer des drogues, en ayant connaissance à chaque instant des facteurs potentiellement problématiques associés.
Il a récemment centré ses recherches sur la législation du tabac et son application dans la vie réelle ; également sur la sécurité routière et les drogues, essayant de proposer des solutions et des options différentes.
Cannabis en Europe
Montrant la vision du cannabis en Europe, nous aurons l'opportunité d'écouter Ann Fordham, directrice exécutive du Consortium International sur les Politiques de drogues (IDPC), un réseau mondial constitué d'association ONG et d'experts sur les sujets en relation avec la consommation et la production de drogues.
Sa mission est d'obtenir une réévaluation de la situation, ouverte et sans tabous, aussi bien au niveau national qu'international, appuyant les politiques et les actions basées sur des preuves solides de leur utilité, et proportionnées afin d'augmenter l'effet de réduction des risques.
Elle commença son travail en 2008 et depuis elle a réussi à augmenter les organisations collaboratrices de 38 à 100. Ensemble, ils demandent aux pays impliqués la réforme des lois internationales qui ont plus que démontrer leur inefficacité à combattre le narcotrafic, et ayant des répercussions négatives sur des tiers personnes vulnérables, comme le sont les consommateurs et cultivateurs de cannabis. L'objectif final est d'obtenir une approche plus empathique et humaniste, en plus d'être plus effective pour solutionner le problème, en évitant au maximum que d'autres payent à la place des vrais coupables.
Depuis le Royaume Uni, Gary Potter, professeur en criminologie de la London South Bank University, interviendra avec ses 15 ans d'études des marchés des drogues en UK.
Il a rédigé un doctorat sur les cultivateurs de cannabis au Royaume Unis, qui a été publié sous forme de livre avec le titre « Weed Need Weed and Greed : une étude de la culture du cannabis de production national », il est également coéditeur de la « World Wide Weed », où il rassemble l'information autour des tendances globales de culture du cannabis et son contrôle.
En troisième partie, nous aurons également Vendula Beláckováq, assistante scientifique du Département d'Addictologie de la Faculté de médecine Charles University de Prague, il faut spécialement préciser son travail de coordination sur la recherche d'un projet d'évaluation du cannabis sur le marché de la République Tchèque et des Etats Unis, afin d'analyser l'impact des différentes drogues, en plus d'autres projets d'évaluations, calculant les répercussions sociales de l'alcool, du tabac et des drogues illégales.
Elle coordonne actuellement des projets d'études centrés sur l'utilisation des nouvelles substances psychoactives dans les diverses populations. De plus, sa dernière publication scientifique parle des relations dans les marchés du cannabis.
Cannabis et société
Nous pourrons écouter Jordi Cebrián, parler de la situation espagnole, il est le rédacteur de la revue Cáñamo depuis sa fondation en 1997, spécialiste des politiques sur les drogues, écrivain, journaliste et ingénieur informatique. Nous avons déjà pu l'entendre dans des débats de radio ou de télévision, argumentant sa position anti prohibitionniste, et dans ses nombreuses conférences sur le sujet.
Dans l'année 2010, il publia son livre « Sur les drogues et la prohibition », édité par Cáñamo.
En parallèle, Araceli Manjon-Cabeza, professeur de Droit Pénal à l'Université Complutense de Madrid et travaillant conjointement avec Baltasar Garzon sur le Plan National au sujet des Drogues, nous donnera son opinion à propos de la création d'un marché cannabique régulé sans but lucratif à l'intérieur des paramètres légaux actuels, exactement comme le font et le défendent les CSC.
A l'intérieur de son parcours professionnel, il faut noter qu'elle a été juge suppléante de la Salle pénale de l'Audience National, directrice du Cabinet du Plan National Sur les Drogues, et conseillère international au sujet des drogues et du blanchiment d'argent.
Elle a également assisté à des réunions des Nations-Unis en représentant l'Espagne, et a donné de nombreuses conférences en Espagne et au Mexique sur la prohibition des drogues et la légalité.
Toute cette expérience sur le sujet se retrouve dans son livre « La solution. Légalisation des drogues », où elle pose l'obligation d'en finir avec les politiques prohibitionniste actuelles, soulignant leurs échecs et les effets secondaires dévastateurs qu'elles ont obtenu.
Cannabis et politiques alternatives
Nous pourrons également écouter Ben Dronkers, fondateur de la banque de graines Sensi Seeds (1991) et du musé The Hash Marihuana & Hemp Museum avec Ed Rosenthal, d'abord à Amsterdam puis à Barcelone.
Dronkers découvre le monde du cannabis par hasard, quand il voyagea au Pakistan, en Turquie et en Afghanistan afin d'acheter des toiles et des tissus, qui serviraient pour son entreprise de fabrication de vêtement. Petit à petit, il découvre les avantages de la fibre de chanvre et il se focalise sur la récolte de graines provenant de toute l'Asie central, le sud-est Asiatique et le sous-continent Indien, qui seront par la suite la base génétique original de sa banque. Dans les années 80, sa collection génétique s'enrichît grandement avec l'arrivée de nouvelles variétés américaines, engendrant des hybrides nouveaux très originaux.
Sa passion pour le cannabis l'a transformé en connaisseur de la plante, dédiant toute sa vie à son étude.
Pour terminer, nous écouterons Paul Stanford, président de The Hemp & Cannabis Foundation, de THCF Medical Clinics/Presto Quality Care, et également de Campaign for the Restoration &Regulation of Hemp, reconnu pour être un activiste impliqué depuis plus de 3 décennies luttant pour la dépénalisation et la liberté de consommation de cannabis.
Pionnier du secteur, en 1998 il commença à importer aux USA des tissus et du papier en chanvre; aujourd'hui il possède un réseau de cliniques médicales où des médecins professionnels aident les patients à obtenir des permis du gouvernement afin de pouvoir cultiver et consommer du cannabis médical. Les faits parlent d'eux-mêmes, nous voyons aujourd'hui dans les cliniques des Paul Satnford qu'il y a plus de 150 000 patients sous traitement cannabique, répartis dans 10 des 50 états des USA.
Récompensé pour son travail comme producteur de cannabis médical, il n'hésite pas à offrir toute sa récolte à des patients aux revenus faibles possesseurs de licences d'Etat pour utilisation médicale.
En conclusion, nous espérons que la participation de toutes ces personnes dans le débat favorisera l'obtention de conclusions et de points de vues nouveaux qui aideront à s'approcher un peu plus de la dépénalisation, mais surtout, à consolider la conscience, stimulant au maximum la compréhension mutuelle et les actions pacifiques.
Vous allez rater ça ? On se voit à l'Expogrow !