Paisa Seeds, dynamisme et passion pour le cannabis
Liste de contenue
- Bonjour Albert, peux-tu nous raconter ton premier contact avec le monde du cannabis ?
- A ce moment tu étais très jeune, comment a évolué ta relation avec le cannabis ?
- Comment est survenue l’idée de créer une banque de graines, quelque chose en particulier ?
- Quel processus vous suivez pour créer vos hybrides ?
- Comment s’est produite la connexion avec l’Amérique ?
- Avec l’ouverture du cannabis dans certains pays, qui ou qu’est ce qui marque la tendance dans les génétiques ?
- Comment vois-tu le business des banques de graines et du monde cannabique en général ?
Paisa Seeds est un exemple clair du dynamisme présent dans les banques de graines actuelles, des vertus comme la passion pour le cannabis et le travail bien fait sont les signes d’identité de cette banque de graines de cannabis naissante. Malgré sa jeunesse comme banque de graines, le travail de Paisa Seeds a commencé il y a des années, avec la création d’une très intéressante réserve de génétiques qu’ils ont maintenu et qui augmente de jour en jour.
Cette réserve génétique a servi pour concevoir des hybrides de qualité permettant à Paisa Seeds de se faire une place sur le marché du cannabis. Comme de véritables breeders ils ont dédié des centaines d’heures et une grande quantité de moyens pour la réalisation d’une multitude de cultures. À travers l’observation et le travail ils ont obtenu des résultats spectaculaires, on peut le voir avec des variétés aussi puissantes que savoureuses comme la Monkey Banana ou la Super Choco, deux hybrides qui dépassent les 20% de THC. Nous pouvons également citer comme autre réussite de la banque la Colombian Fruit, la Fast Mass Haze, la Old Amnesia ou la Toro Blanco.
Le besoin d’innover de Paisa Seeds se démontre avec la constante création de nouvelles variétés, d’hybrides très actuels qui répondent à la demande du marché. Des exemples avec des variétés premium de cannabis comme la Choco Cookies, une variété créée à partir d’une mère Girl Scout Cookies phénotype Thin Mint et un père Super Choco, mais également la Gold Honey, une sativa Indica très vigoureuse, résultat du croisement entre une sélection d’Afghan Honey Kush et l’appréciée Super Choco.
Les variétés avec du CBD sont également présentes dans le catalogue Paisa Seeds, leur dernière création dans ce sens est la Paisa CBD, une nouvelle lignée hybride féminisée résultat du croisement entre la Fast Mass Haze et une mère à la forte concentration en CBD. Les niveaux de THC et de CBD de cet hybride atteignent les 8%, avec de nombreux exemplaires proposant des ratios de 1:1 entre ces deux cannabinoïdes. Cela la convertit en une variété idéale pour l’utilisation thérapeutique, pour aider à soulager différentes douleurs physiques.
La précieuse collection de graines de Paisa Seeds se complète avec des hybrides féminisés autoflorissants spectaculaires comme la Purple Condor Auto, une plante avec beaucoup de saveur et un effet puissant, caractéristique pour sa couleur voilette très vive. Cet hybride autofloraison provient du croisement entre une Fast Mass Haze et une Tangie Purple, cette plante autofloraison est une véritable variété de gourmet.
Sa connexion avec l’Amérique est également une caractéristique importante de la banque de graines Paisa Seeds, spécialement avec des pays comme la Colombie, le Costa Rica, l’Equateur, le Pérou et le Mexique. Ce contact a généré une synergie qui leur a servit pour élargir leurs connaissances, mais également leurs génétiques. Certaines de leurs variétés sont des références dans différents pays d’Amérique Latine, des variétés qui ont été récompensées dans différentes compétitions cannabiques.
Mais qui de mieux placé pour parler de cela que l’initiateur et le principal acteur du projet Paisa Seeds, notre ami et camarade cannabique Albert de Paisa, peu se sont dédiés corps et âme au monde cannabique comme lui et en particulier pour le projet Paisa Seeds :
Bonjour Albert, peux-tu nous raconter ton premier contact avec le monde du cannabis ?
Mes premières relations avec le cannabis ont été par curiosité, un jour en allant au terrain d’un proche j’ai pu voir qu’il avait de grandes plantes de cannabis et je lui ai demandé des informations. Au fur et à mesure de la discussion il m’a expliqué que l’on pouvait les cultiver en terrasse durant l’été et récolter en octobre pour pouvoir fumer durant toute l’année, en écoutant cela je suis resté bouche bée. C’est comme cela que le printemps suivant j’ai commencé à acheter tous les ustensiles pour ma première culture de cannabis.
A ce moment tu étais très jeune, comment a évolué ta relation avec le cannabis ?
Et bien, après plusieurs années de culture sur la terrasse de la maison nous avons loué un terrain pour pouvoir cultiver des plantes plus grandes et plus productives. Certaines années on recommençait des génétiques parce qu’en 1998 on n’avait pas beaucoup de variétés à choisir sous forme de graines, on partageait les récoltes entre les amis et on faisait des échanges. Je me rappelle que pour différencier les plantes au sein de la même variété on leur donnait des noms féminins. Après des années à cultiver la même variété sous forme de graines, on s’est rendu compte qu’elles n’étaient jamais pareilles, on a donc commencé à faire des boutures de nos génétiques les plus appréciées parmi les amis.
Comment est survenue l’idée de créer une banque de graines, quelque chose en particulier ?
La raison principale a été pour faire connaitre notre bibliothèque de génétique à tout le monde. Je me réjouis de savoir qu’une personne de n’importe quelle partie du monde peut profiter de nos génétiques et pour le moment le seul moyen de le faire est à travers la distribution de graines avec la banque.
Quel processus vous suivez pour créer vos hybrides ?
Nous commençons toujours avec des clones élite sélectionnés au préalable, presque toutes nos variétés sont réalisées avec la nomenclature S1. Cela s’obtient en révertissant le sexe d’une femelle et en la croisant avec elle-même, les graines féminisées obtenues posséderont des traits très similaires à ceux de la mère. Nous sélectionnons nos lignes génétiques pour différents facteurs, en retenant principalement la grande quantité et qualité de la résine et des terpènes, la facilité de culture ainsi que la production de la plante.
Comment s’est produite la connexion avec l’Amérique ?
Dans cette vie nous avons tous des passions et à part le cannabis mon autre grande passion c’est de voyager, je suis un voyageur passionné … hehe !!! … j’aime beaucoup la nature et les lieux peu fréquentés par les touristes. Pour avoir voyagé dans de nombreux pays d’Amérique j’ai fait des contacts et de bons amis, qui parfois comme dans mon cas, deviennent des collaborations de travail et de business.
Avec l’ouverture du cannabis dans certains pays, qui ou qu’est ce qui marque la tendance dans les génétiques ?
Durant les 5 dernières années la légalisation dans toute l’Amérique a causée un boom financier dans les états ou les pays où le cannabis est légalisé, ce qui a permit de créer de grandes entreprises avec des moyens financiers impressionnants. Ces entreprises, avec une grande équipe de marketing, sont celles qui créent les tendances à présent, surtout dans les clubs et dans les dispensaires cannabiques.
Comment vois-tu le business des banques de graines et du monde cannabique en général ?
Actuellement dans le monde du cannabis nous avons trois grands groupes de business :
D’abord, le cannabis ludique, qui est en évolution constante. L’exemple le plus clair de son dynamisme c’est qu’il y a peu de temps nous avions des souches avec 10-15% de THC, et à présent nous approchons les 30% de THC pour les fleurs de certaines variétés. Si nous parlons de résines ou d’extraits nous arrivons presque à 90% de concentration. Il y a également une grande évolution dans les terpènes et dans les analyses des plantes, elles sont analysées avec toujours plus de précision et elles donnent une information plus précise sur les pourcentages réels des composants du cannabis.
Ensuite, le cannabis Médicinal, ce groupe est en grande expansion. Il y a des pays avec de nombreuses avancées qui investissent dans la recherche, mais il reste encore beaucoup à découvrir et bien sûr pour légaliser.
Et enfin le dernier groupe serait celui de la culture personnelle de cannabis. Il y a de plus en plus de gens qui choisissent de cultiver à la maison pour leur propre consommation de cannabis, aussi bien pour la consommation thérapeutique que récréative. Il y a beaucoup d’informations sur internet aussi bien pour la culture en intérieur que pour les cultures en extérieur, le matériel pour la culture a beaucoup évolué et il est à des prix accessibles. Ces facteurs rendent toujours plus facile et économique le fait d’avoir son propre espace de culture.
Je crois que le commerce du cannabis, avec les prochaines régulations, a bien compris ces trois groupes, en connaissant l’espace correspondant à chaque groupe.
Merci beaucoup pour votre temps Albert! Et bonne chance!