Interview Julio Calzada - Spannabis 2015

Durant cette édition de la Spannabis 2015, nous avons eu le plaisir de parler avec Julio Calzada qui nous expliquer le processus et l'évolution de la réforme de la légalisation du cannabis en Uruguay et les attentes que nous pouvons avoir pour le futur.
Des mots que de nombreux mandataires devraient écouter afin de comprendre la réalité du cannabis. Merci beaucoup Julio pour avoir partager ce moment avec nous et nous expliquer directement tout ce processus.

Interview Transcript Julio Calzada:

- Bonjour les amis , Nous sommes ici avec Julio Calzada. Je ne veux pas me tromper, je l'ai ici sur une antisèche, secrétaire général du conseil national sur les drogues en Uruguay.
Nous souhaitons parler un instant avec lui, qu’il nous parle un peu du sujet brulant en ce moment en Uruguay, la légalisation du Cannabis. Nous allons lui pauser quelques questions. Comment ça va Julio, la Spannabis ce passe bien ?

Bien, et très surpris.

- Surpris de voir autant de visiteurs ?

Autant de visiteurs et autant de diversité, grandement surpris.

- Très bien. Bon commençons par le début, il y a pratiquement 20 jours que le Président à changé en Uruguay, Mr Mújica à été très « pro » légalisation du Cannabis, et maintenant quant est il ?

Quelle est l’actualité en Uruguay politiquement et surtout au sujet de la légalisation du Cannabis ?

Le partie au pouvoir est le même, et c’est déjà un aspect très important, au sein du programme du partie au gouvernement il y avait le maintient de cette loi évidement mais aussi favoriser d’autres changements en matière de politique sur les drogues…

- C’est pas plus mal !

Oui, c’est sur. Nous avons une loi très ancienne de 1974 que nous pouvons qualifié de strict, très dure. La volonté politique du partie politique au gouvernement est de travaillé à présent pour modifier cette loi, l’agrandir, la rendre plus adapté à l’époque que nous vivons. Le président actuel de la République, à déclaré qu’il maintiendrait la loi, et le nouveau secrétaire général qui a assumé ces responsabilités le 2 mars, la ratifié, la politique va donc continuer dans cette voix et la loi va se maintenir sans modifications dans un premier temps.

Nous avons toujours dit que la loi pourrait se modifier, car rien ne dit que cette loi est une loi universelle pour le reste des temps,
mais plutôt qu’éventuellement, au fur et à mesure qu’apparaitrons  des aspects nécessitant des modifications au fil du temps nous la modifierons.

- La loi lui va bien, a Tabaré Vasquez elle lui va bien cette lui qui a été approuvé avec le Président Mújica, il ne veut pas faire de changement, ou l’endurcir ou la fortifier un peu, ce qui a déjà été approuvé il va le poursuivre.

Ce qu’il y a d’approuvé c’est ce qui va se pratiquer, la politique qui est plus large que la loi et c’est cela qui va continuer,
c’est ce qu’il a dit à plusieurs reprises, qu’un suivi très strict de cette loi va être mise en place dans le développement de cette loi.
Il nous semble d’ailleurs également nécessaire de le faire et c’est ce que nous avons fait, durant notre période nous avons mis en place un comité de scientifiques conseillés pour l’évaluation et le suivi de la loi dans lequel il y a des personnalités internationalement et nationalement reconnus, qui travail sur ces sujets de drogues, qui travail en science.

- Pour conseiller, c’est ça ?

Oui, c’est ça c’est un groupe de conseil. Il y a des personnalités comme Peter Reuters qui a travaillé durant de nombreuses années aux Etats-Unis sur ce sujet, Araceli Manjón d’Espagne, qui a beaucoup travaillé sur le sujet durant de nombreuses années. Ils sont venus à Montevideo, ils nous ont aidé sur tout ce qui à trait à la façon de voir la chose, comment le suivre, pourquoi il s’agit d’une politique responsable, c’est une politique qui est orienté vers l’amélioration de la santé de la population en général, à amélioré les relations de cohabitation, éviter qu’il y ait des procédures inutiles car des questions qui ne sont pas réellement significatives pour d’autres personnes, pas vrais ?

Donc oui, la loi va se maintenir et la politique ce qui est le plus important va se maintenir.

- Egalement, c’est pas plus mal, parce que … bon, j’ai lu un peut sur le sujet et le Président à une licence en oncologie et en radiologie, il se pourrait qu’il soit un peu plus sensibles aux malades par exemple pour le cancer, il a pu voir que ça peu aider pour se sentir mieux, ou pour que les malades puissent souffrir moins, il est spécialement sensible à ce sujet, non ?

C’est sur, la loi possède trois grands aspects, non ? Quand nous avons travaillé sur ce sujet durant un an et demi nous avons consultés et nous avons étudiés certains cas, ce qui était la politique appliqué en Hollande, aux Etats-Unis … où elle est …

- Il y a déjà de nombreux états …

Régulée ,l’existence des Clubs de Cannabis, ici en Espagne, l’auto-culture en Australie, ce qui s’est mis en place en République tchèque, eh …. Nous avons eu un … 

- Un pot pourri, non ?

Oui, un panorama des initiatives au niveau mondial sur le sujet. Nous avons beaucoup appris de chaque cas, et nous avons régulé 3 grandes colonnes de la loi, qui est l’utilisation du cannabis pour une utilisation non médical, normalement …

- Ludique

Ludique, le chanvre pour une utilisation industrielle, ce qui n’était pas permis en Uruguay, ce n’était pas régulé et le cannabis pour une utilisation médical avec différentes variations, l’utilisation comme herbe médicinal avec potentiel psychoactif et d’utilisation contrôlé, et comme médicament, comme une deuxième possibilité.
Nous avons travaillés là dessus depuis longtemps, la loi est restée ainsi, et bon, finalement entre mai de l’année 2014 et janvier de 2015 nous avons fait ces trois réglementations de la loi, ce qui veut dire qu’aujourd’hui un malade oncologique ou quelqu’un qui a besoin du cannabis comme médicament à un cadre … pour lequel se déplacer. Nous pouvons dire que ce n’est pour l’instant pas encore complètement développé car il y a d’autres aspects comme la sensibilité des médecins pour … 

- ils ne sont pas tous en faveur, non ?

Faire des ordonnances. Nous pouvons dire qu’il reste encore beaucoup de travail à effectuer, mais le cadre légal est en place et il fonctionne. 

- C’est en marche, non ? C’est une chance qu’en Uruguay les malades puissent avoir l’accès à ce type de cannabis surtout pour le médical, ici nous sommes un peu … très limités … Un autre sujet, le narcotrafique. Vous croyez que cela pourra prendre fin ? C’est en marche ? Le narcotrafique et les réseaux illégaux …

Enfin bon … ils seront éradiqués, ou diminués, ou ils pourraient se réguler d’une façon ou d’une autre … pas réguler, mais … bon, contrôler 

Oui… bon, quand nous avons commencé ce processus l’un des arguments les plus puissants que nous avions, et que nous avons,
c’est que la façon d’être en concurrence avec le commerce illégale c’est à travers des mécanismes légaux qui soit clairs, qu’il y a un cadre précis et qu’il y ai un mécanisme économique.

Dernièrement, le narcotrafique est, avant tout, une réalité économique.

Une réalité économique ne peut pas, d’une certaine façon, être gouverner en totalité à partir de cadre réglementaires exclusivement.

Il doit exciter des cadres réglementaires, il doit y avoir de la clarté sur ce qui est une infraction, par exemple sur la loi pénale dans notre cas, mais il doit y avoir des formes d’accès légal. Dans ces arguments, nous l’avons toujours dit, au fur et à mesure que nous pourrons gagner des parts de marché au narcotrafique, nous l’affaiblirons.

Et bon, avec ce que nous avons en fonctionnement de la loi aujourd’hui, qui n’est pas une période très longue, en mai cela fera 1 an qui tout ce qui a voir avec l’autoculture et les clubs dans un cadre légal fonctionnent…

- L’auto culture est totalement légale ? Il y a une limite de plantes?

Il y a une limite de plantes, et il existe un registre pour l’auto culture, qui donne la garantie aux utilisateurs de ne pas être
condamné pour une activité … ils peuvent avoir 6 plantes, et jusqu’à 480g à leur domicile, 10g dans la rue, c’est un ensemble de … Régulé … une régularisation, car ici nous ne savons toujours pas, combien de plantes nous pouvons cultiver. claro, bueno, ahí son 6 plantas hembras, que puede tener una persona en su casa.

Évidemment, vous ne pouvez pas avoir deux femelles ou 7, parce que il s’agit d’une faute administrative et elle peu éventuellement commettre une … une limite pénale, c’est ça ?

Mais bon, c’est régulé, ça fonctionne, il y a 2000 personnes au jour d’aujourd’hui qui sont dans le système, et ce sont 2000 personnes qui ne se fournissent plus avec le narcotrafique, pour acheter son cannabis, donc, … nous croyons que c’est l’aspect le plus important, la loi fonctionne, et cela n’a dans le fond rien changé.

- Bon, j’ai pris quelques journaux et magazines, il y a un entretien sur Radio Universal de l’année passé, il y a 4 ou 5 mois, et vous affirmez clairement que 1g à 1$ c’était possible, ça l’est ?

C’est possible. Nous, dans se processus de travail, ça a été un processus systématique.

Nous avons fait des consultations avec l’institut national des graines, avec l’institut national d’investigations agricoles d’Uruguay,
avec … des instituts comptables … nous avons engagé un cabinet-conseils `pour faire une étude des prix, l’étude de prix nous apprend que, effectivement, c’est possible de vendre du cannabis de bonne qualité à 1$ le gramme. Et qu’il reste un gain raisonnable à la personne qui la produit …

- Ils y gagnent ? Tout le monde est gagnant ?

Et il reste un gain raisonnable à la personne qui la distribue. La démonstration la plus explicite qui cela est possible, c’est que dans le processus d’appel d’offre que nous avons ouvert le 31 aout 2014, et qui a commencer ce processus, toutes les entreprises qui se sont présentés savaient ces conditions, non ?

22 entreprises se sont présentées, pour … pour pouvoir être en concurrence pour cela. De ces 22 entreprises, 17 ont été sélectionnés, il y avait 5 entreprises qui ne remplissaient pas les conditions, pour participer au processus d’appel d’offre. Des 17 sélectionnées, 15 ont réitéré leur plans, les…eh…

- Ils ont retirés leur candidature

Non, non. 15 sont restés et ont réitéré les conditions pour le second passage, le cahier des charges du second passage.

11 entreprises se sont présentées avec des projets qui impliquaient un investissement de 1 300 000 – 1 700 000$, pour pouvoir produire de façon systématique et massive et bon, de ces entreprises, il en reste 5 en concurrence, qui seront départagés surement la semaine prochaine. Ce qui veut dire que si …

- Cela va être décidé. Il va y avoir 5 entreprises ?

Non il y a 2 ou 3 entreprises qui s’occuperont de ça au départ. Cela sera également un processus pausé et progressif.

Nous avons calculé un marché en Uruguay, avec les études que nous avons fait, proche des 20-25 tonnes.

Nous ne pensons pas que tous les utilisateurs se tourneront dés le départ vers le système, donc, c’est quelque chose qui évoluera progressivement et qui le fera fonctionner.

- Elles dépendraient directement, ces entreprises, de l’Etat, ou réellement de … c’est l’Etat qui leur commandera la production.

L’Etat fait la demande, mais elle fonctionne dans un environnement privé, c'est-à-dire que ce sont des entreprises qui doivent se concurrencer.

Se sont des entreprises qui doivent contrôler leur rentabilité, ils doivent se concurrencer en qualité, elle doivent se concurrencer en rentabilité et si elles possèdent une meilleure rentabilité elle feront de plus grand bénéfices.

- Bon et si il y a de la concurrence, on peu profiter d’une certaine qualité, parce qu’évidemment, si l’une veut surpasser l’autre, et bien …

C’est bien, en réalité, la concurrence, en fonction du secteur c’est bénéfique c’est sur, dans le cas ou c’est clairement encadré, que ce ne soit pas une concurrence dans un marché ouvert.

Nous croyons que, dans le cas des substances psychoactives, des substances qui altèrent les états d’humeur, les états de conscience,
les marchés doivent être très restreint, il y a une faute restriction de la publicité, c'est-à-dire, les entreprises ne peuvent pas faire de publicité, elles ne peuvent pas faire la promotion de la consommation du cannabis.

Evidemment, pour le cadre que tu indique, de la médecine, du cannabis pour l’usage médicale, que ce soit comme herbe ou comme médicament, les entreprises pourront faire de la divulgation, mais une chose c’est faire de la divulgation…
et une autre chose c’est de faire de la propagande pour que tout le monde en consomme.

- Nous avons une date ? Une date pour que les utilisateurs en Uruguay, que veulent accéder aux dispensaires … que ce soit possible ?

C’est ce que veulent tout les journalises, une date

- Il n’y a pas de date ?

Il n’y a pas de date mais ce sera surement pour ce second semestre, nous en réalité …

- Durant cette année, autrement dit, en 2015 en Uruguay … se sera possible de …

Oui, oui, oui, je crois que même pour le premier semestre de 2015 ce sera bon. Ce processus a été un peu long et à été retardé. Nous pensions que serait avant.

Mais nous avons des difficultés, par exemple, dans ce que les entreprises doivent présenter. Tu mentionnais le narcotrafique juste avant, la partie économique – financière des entreprises est très contrôlé.

Ils doivent présenter toute la documentation pour nous assurer que l’argent qui sera recueillir pour la production légale ne provienne pas du marché illégal. C’est une chose très importante.

Afin de nous donner un peut de sécurité au départ mais également pour assurer à tous les Etats voisins de la régionn, et pour les nations en général, qu’il s’agit d’un processus sérieux, c’est un processus …

- Bien construit, avec des bases, bien pensé, bien étudié, non ?

C’est ce que nous croyons. On peu toujours … nous ne sommes pas omnipotents de dire que ça n’a pas … non, c’est sur… d’erreurs. Mais, nous croyons que nous l’avons fait avec responsabilité et nous souhaitons leur donner la sécurité, nous souhaitons nous donner la sécurité à nous et à tout le monde, que la production légale ne finira pas dans le marché illégal.

Et pour cela, un aspect très important en relation avec le contrôle de la provenance des capitaux, donc, pour tout ce processus, a été demandé aux entreprises qu’ils donne avec grande précision la provenance de leurs fonds.

Et cela nous a retardés dans de nombreux aspects pour remettre les licences pour commencer la production.  Si les autorisations sont délivrés durant le mois de mars, une entreprise prend entre un mois et un mois et demi  pour monter un « Green House », une serre, et après le temps de la biologie.

- Et c’est bon, oui, oui, une fois …

Ça va être un processus de production continu. Ça ne va pas être un processus avec les cycles naturels, la production va être en environnement contrôlé, car.

Un aspect important que nous souhaitions également, était de ne pas avoir de grand stock de marihuana, mais plutôt que le cannabis produit soit directement mis sur le marché pour les utilisateurs.

- Très bien. De quoi ont besoin les utilisateurs de pour recevoir du cannabis ?

Ils doivent être majeur,

- C’est important

Avoir plus de 18 ans et ne pas avoir de problèmes psychiatrique, psychologiques graves, que ce soit une personne autonome 

- D’accord, mais si je vais acheter  je peux dire …

Bon si tu vas acheter, tu dois être résident en Uruguay depuis au moins 1 an et être majeur, ce sont les seuls conditions 

- Il y a une limite ? Je peux acheter ce que je veux ou qu’elle quantité je peux acheter ?

Non, tu peux acheter pour une utilisation médicinale, pour une utilisation ludique jusqu’à 40g par mois, à raison de 10 g par semaine.

Nous avons mené différentes études et nous croyons que c’est largement suffisant, cela aurait même pu être moins, La moyenne de consommation des utilisateurs est de 18g par mois, pour une utilisation ludique, et tu aurais une restriction en plus dans le cas que où tu l’utilises pour une utilisation médical le médecin peut te prescrire 20g ou 40 ou encore 80g, mais durant le mois ou l’ordonnance est en vigueur, tu ne peux pas acheter sur le marché ludique, ce n’est pas compatible de la même façon qu’il est impossible d’être auto cultivateur, être membre d’un club et acheter en pharmacie.

Tu dois choisir l’une des trois options, bien sûr. Il faut choisir quel chemin tu veux suivre.

- Espagne, au sein de la légalité qu’il existe en Espagne, à qu’elle distance, à combien d’année lumière somme nous de l’Uruguay? Vous pensez qu’en Espagne nous pourrons un jour réussir à le réguler, ou suivre le rythme ?

Deux choses. Ce que nous croyons c’est que ce que nous avons construit pour l’Uruguay est un chemin, ce n’est pas un modèle pour que les autres copies.

De la même façon que parfois on parle d’un modèle Hollandais, en réalité un modèle c’est une sorte de prototype que peut être reproduit et personne n’a reproduit ce que les Hollandais on fait, non ?

Je crois que le plus important c’est le processus de débat sur la politique des drogues dans le monde non ?

Nous devons rompre avec la logique imposés par les conventions internationales de la taille unique, une même politique, une même réalité, pour l’Espagne, pour l’Uruguay, pour la chine, pour les Etats Unis.

Quand en réalité nous sommes des cultures totalement différentes,
nous sommes des réalités totalement différentes, et chaque pays, d’une certaine façon, chaque culture, chaque tradition, doit trouver sa propre forme je ne connais pas le futur de la politique sur les drogues en Espagne, ce que je penses par contre, dans le monde, les choses avancent très rapidement, la réalité économique elle même, la réalité technologique, la réalité des relations internationales, vont en finir  avec ces réglementations obsolètes.

Nous, ce que nous proposons dans le monde, aux organisme multilatéraux comme la commission sur les stupéfiant de l’ONU, ou d’autres organismes dans les conférences, c’est que les politiques de drogues sont construites depuis … en étant centré sur la santé publique et depuis la perspective des droits de l’hommes, en sachant pertinemment que les personnes sont autonomes et ils prennent leur propre décision de façon consciente


- Et une certaine régulation, mais quelque chose, non ?

Savoir ce que nous pouvons cultiver, si nous pouvons le consommer et surtout dans le cadre médical il serait super important que les choses avancent un peu plus, parce que c’est sur il y a beaucoup de personnes qui bon, que vivrais beaucoup mieux certaines maladies, et ici en Espagne c’est très compliqué, même un certificat médical fait par un docteur n’est pas légal … autrement dit ça ne sert à rien pour un objectif légal.

Donc un changement de politique ou de façon de voir les choses serait déjà un pas en avant.

Bon je crois que ça … je crois que l’expérience de l’Uruguay à ce sujet peut apporter beaucoup de chose à définir sur d’autres politiques dans d’autres endroits sur la base d’autres réalités.

Nous, ce que nous avons fait c’est que s’il y a un entrepreneur, une association ou une entreprise chimique, qui propose un produit à base de cannabis et qui possèdent les arguments pour dire que ce produit est utile pour quelque chose, et qu’elle passe par un processus qui doit être fait au ministère de santé publique, ce produit sera autorisé. Ensuite, ce qui doit arriver, c’est que les médecins se sensibilise sur le sujet et qu’il le prescrivent.

- Nous en avons également beaucoup qui sont contre. C’est que, ici non plus comme ça ne fait pas l’unanimité, il y a beaucoup qui sont en faveur mais il y en a peut être trop qui s’on contre, non ?

Ca c’est le travail des associations, c’est le travail des mouvements sociaux c’est le travail également des médecins qui sont convaincus que cela peut être important, de sensibiliser, de divulguer, et de réussir à ce qu’il y ait plus de personnes

- Que les gens changent de disque, non ?

Exactement, qu’ils changent de point de vue que les gent changent de disque avec le cannabis, que ce ne sont pas juste quatre jeunes fumeurs, et que la marijuana à un, bon, un grand … de grandes propriétés très bénéfiques. 

Monsieur Calzada, enchanté d’avoir parlé avec vous, profitez bien de la feria, et nous vous disons à bientôt pour un autre entretien.

Ciao.

(+34) 972 527 248
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