Comment protéger votre culture en guérilla des animaux sauvages

Les cultivateurs de cannabis en guérilla font face à de nombreux défis. Quant il ne s'agit pas de se préoccuper de quelqu'un qui puisse découvrir sa parcelle secrète, c'est le risque de perdre la récolte à cause d'une attaque d'insectes et de pathogènes qui menace le cultivateur de cannabis, le tout compliqué par un accès difficile et des visites rares sur le lieu de culture pour prendre soin des plantes. De plus, les plantes de cannabis en guérilla sont vulnérables à différents animaux sauvages qui peuvent rapidement ruiner une culture, en mangeant, en déterrant ou en piétinant les plantes. Dans cet article, nous allons voir différentes méthodes pour protéger vos plantes de cannabis de ces animaux.

Dans d'autres articles de ce blog, nous avons abordé les différents insectes et maladies attaquant les plantes de cannabis, ainsi que les bases pour préparer une culture de cannabis en guérilla. Dans cette nouvelle publication, nous nous intéressons à la protection de nos précieuses plantes face à différents animaux sauvages et domestiques pouvant facilement détruire les fruits de notre dur travail. Ces menaces sont variées et peuvent comprendre (sans s'y limiter) des petits rats et autres rongeurs mangeant les graines en germination et mastiquant les tiges des plantes, des taupes et campagnols creusant leurs tunnels et endommageant les racines, des lapins et des lièvres mangeant les graines, feuilles et tiges, des renards, chiens et chats creusant autour des plantes et les utilisant comme des toilettes, des sangliers qui creusent, piétinent et mangent les plantes et, enfin, des chèvres et chevreuils qui, s'ils ont faim, peuvent rapidement dévaster notre culture.

Mignon mais redoutable: un groupe de chevreuils peut rapidement détruire une culture de cannabis en guérilla (Photo de Divide By Zero en Unsplash)

Barrières physiques

La forme la plus sûre et efficace de protéger les plantes des animaux sauvages est de leur empêcher l'accès à la culture. Une clôture résistante et de bonne hauteur maintiendra à distance presque tous les animaux problématiques à l'exception des petits rongeurs, même si l'investissement matériel et les efforts à fournir peuvent ne pas valoir la peine si l'on ne cultive pas tous les ans au même endroit (de nombreux cultivateurs changent d'emplacement tous les ans pour éviter de se faire repérer). Aussi, une clôture solide et bien construite n'est pas très discrète en pleine nature, et pourrait attirer l'attention de personnes curieuses ou suspicieuses. Voyons quelques alternatives:

Grillage: les grillages à poulailler sont une excellente méthode pour maintenir les animaux à distance de nos plantes, et permettent à la lumière et à l'air de bien circuler. Ce matériel demande un petit investissement de départ mais il est résistant et peut être réutilisé plusieurs années. La nature flexible du grillage à poulailler permet de facilement l'adapter à chaque situation, pouvant être modelé autour des plantes et s'adapter aux terrains irréguliers. Il peut être fixé à des piquets ou aux arbres et buissons pour former une barrière.

N'oubliez pas que certains animaux comme les lapins peuvent creuser sous une barrière ou sauter au dessus, il est donc d'usage d'enterrer le grillage à au moins 15 cm de profondeur, pour une hauteur hors sol de 60 à 90cm si les lapins sont présents sur le lieu. Les cerfs et les chèvres ont besoin de barrières beaucoup plus hautes, de 2 à 3 mètres, selon les espèces présentes dans la zone. Une alternative consiste à enrouler du fil de fer pour protéger le tronc et y fixer le grillage autour de la plante pour empêcher les animaux d'y accéder.

Pour protéger les racines des taupes et des campagnols, on peut fabriquer des cages en grillage et les enterrer dans le sol avant d'y placer les plantules de cannabis. Ces cages forment une barrière impénétrable qui évite que les campagnols ne mangent les racines tout en permettant le drainage de l'eau et en laissant les racines coloniser le substrat selon leurs besoins.

Barrières naturelles: si nous pensons qu'un grillage ne mérite pas l'investissement, et pourrait attirer l'attention, nous pouvons construire une excellente barrière avec des matériaux naturels disponibles autour de la zone de culture, comme des branches, troncs et broussailles. Ces matériaux sont facilement disponibles dès qu'il y a un peu de végétation sur la culture, et sont très efficaces pour maintenir les animaux à distance, ainsi que pour dissimuler les plantes dans la végétation. Utilisez des vêtements épais et des gants résistants et choisissez les plantes les plus épaisses et épineuses pour construire la barrière naturelle. L'idéal est d'utiliser les grosses branches comme des piquets pour soutenir la structure de petites branches et de ronces, que nous entasserons jusqu'à atteindre la hauteur souhaitée. N'oubliez pas de laisser une petite entrée pour accéder à la culture!

Utilisez des branchages disponibles sur place pour monter des barrières (Photo de Lucas van Oort en Unsplash)

Clôture électrique: un ou deux fils de clôture électrique agricole suspendus à la bonne hauteur et alimentés avec un système de batterie compact et économique peuvent être très efficaces pour maintenir les cerfs et les chèvres à distance des plantes. Un peu d'entretien sera nécessaire pour éviter que la végétation ne touche la clôture, ce qui diminuerait son efficacité. On pourra aussi s'équiper d'une batterie de rechange pour recharger à la maison et la remplacer à chaque visite sur la culture. afin de toujours disposer de l'énergie nécessaire pour la clôture.

Répulsifs pour animaux

Il existe une large gamme de répulsifs pour animaux pouvant être achetés ou fabriqués avec différents niveaux d'efficacité, généralement en fonction de leur odeur forte et désagréable dissuadant les animaux curieux de s'approcher. Ces produits ont l'avantage d'être rapides à appliquer et tout de suite efficaces, mais ils ont souvent besoin d'applications régulières pour obtenir un effet maximal, ils ne sont donc pas toujours pratiques pour les cultures que nous visitons rarement. Voici quelques idées:

Sauce piquante: Nous achèterons la sauce la plus piquante que nous puissions trouver et la mélangerons avec de l'eau et quelques gouttes de savons pour la vaisselle. Ensuite, nous filtrerons les solides et pulvériserons le mélange au sol et/ou sur la végétation à proximité. L'odeur dissuadera la majorité des animaux, et si l'un d'entre eux se risque à manger une feuille traitée, il aura une surprise désagréable et ne risque pas d'y revenir.

Pulvérisation d'ail: Pour préparer cette recette facile nous mélangerons des dents d'ail crues dans de l'eau avec quelques gouttes de savon, avant d'écraser l'ail et de pulvériser sur le feuillage. Vous pouvez aussi retrouver des produits phytosanitaires organiques comme l'Aliosan de Trabe, un insecticide à base d'ail prêt à l'emploi.

Urine ou fumier: L'urine humaine ou de prédateurs maintiendra à distance de nombreux animaux dangereux pour nos plantes. L'urine de loup est par exemple commercialisée pour repousser les sangliers, le fumier de lion pour repousser les chats et l'urine de chat sauvage pour repousser les rôdeurs et éloigner les campagnols du jardin. Uriner autour de son espace de culture sera efficace, mais l'urine d'un prédateur naturel repoussera la majorité des animaux sauvages mais aussi des animaux de compagnie, il faudra par contre en appliquer après chaque pluie. Soyez prudents lorsque vous collectez de l'urine de prédateur, et préférez les versions commercialisées plutôt que de tenter votre chance dans le zoo de votre ville!

Lait: Mélanger une part de lait pour deux parts d'eau pour pulvériser sur les plantes et arroser à leur pied afin de dissuader les cerfs de les brouter. Le lait résiste bien à la pluie, mais il est préférable de répéter l'opération une fois par semaine pendant la période de croissance pour protéger les nouvelles pousses tendres. Certains jardiniers vont plus loin dans leur répulsif maison et ajoutent de l'ail broyé, de l'œuf et un peu de piment de Cayenne, pour un mélange vraiment désagréable qui maintiendra les animaux curieux.

Huile de ricin: Le goût amer et désagréable de l'huile de ricin est célèbre et repousse les animaux fouisseurs comme les taupes et les campagnols. Nous utiliserons deux parts d'huile pour une part de savon, puis nous diluerons 10ml de ce mélange par litre d'eau et nous arroserons le sol avec, en humidifiant bien.

Cheveux: Les odeurs naturelles que nous dégageons sont suffisantes pour repousser la majorité des animaux sauvages, nous pouvons ainsi utiliser des cheveux pour protéger nos plantes. Pour cela, nous remplirons de vieilles chaussettes avec une poignée de cheveux (on pourra essayer de demander des cheveux coupés à notre coiffeur par exemple) et les attacher aux arbres et buissons autour de la culture, formant une barrière d'odeurs que seuls les animaux les plus téméraires s'aventureront à franchir. Les poils de chiens servent eux aussi à maintenir à distance les cerfs et les lapins.

Savon: certains cultivateurs assurent que les savonnettes parfumées maintiendraient les cerfs à distance des plantes. Ils les placent dans de vieilles chaussettes ou des sacs en toile, sur les endroits stratégiques de la culture, entre la végétation et les plantes, ainsi que sur des piquets autour de la culture.

Diesel ou créosote: les chiffons imbibés de l'une de ces deux substances à l'odeur forte sont placés autour de la zone de culture pour repousser les cerfs, et les cultivateurs rapportent de meilleurs résultats avec le diesel qu'avec la créosote.

Répulsifs physiques

Il existe sur le marché différents produits pour effrayer ou dissuader les animaux sauvages d'entrer dans notre jardin. Si ces accessoires demandent un petit investissement de départ, dans la plupart des cas l'action dissuasive est très efficace et les produits peuvent être utilisés sur plusieurs saisons, ce qui fait que l'investissement en vaut la peine. Voici certains des plus populaires:

Des vieux CD ou autres objets brillants peuvent être une bonne option pour effrayer les animaux craintifs

Bande répulsive: il s'agit d'une bande de mylar réfléchissant que les jardiniers fixent autour des plantes pour éloigner les oiseaux. Elles peuvent aussi avoir un effet, bien que limité, sur les cerfs et les sangliers, qui s'habitueront rapidement et n'auront plus peur. Comme alternative, nous pouvons utiliser des vieux disques compacts attachés dans les branches, qui bougeront avec le vent et reflètent ainsi la lumière pour effrayer les oiseaux et autres animaux. Prenez soin de la nature et retirez tout le plastique de votre culture une fois les plantes récoltées, ne laissez pas de déchets dans les bois! Et n'oubliez pas que si ce système effraie les oiseaux, il peut attirer les regards indiscrets.

Faux prédateurs: à l'instar d'un épouvantail (qui peut aussi fonctionner dans ce contexte), une réplique de hibou maintiendra par exemple les oiseaux et petits mammifères à distance de la culture, même si dans la majorité des cas il ne faudra pas longtemps pour que ceux ci comprennent qu'il ne s'agit pas d'une menace réelle. Les serpents en plastique ou les leurres à rapaces fonctionnent de la même façon. Le mouvement est la clé de la réussite avec cette méthode, installer de faux prédateurs sur un ressort ou les suspendre à une branche permettra ainsi de maximiser leurs mouvements et d'augmenter le facteur de peur chez les animaux.

Dispositifs de dissuasion ultrasoniques: ces appareils sont facilement disponibles et très populaires, souvent vendus en jardinerie pour repousser les taupes, campagnols, chats, chiens, lapins et même les sangliers en émettant des sons à haute fréquence inaudibles pour l'oreille humaine mais devant déranger les animaux. Hélas, l'efficacité de ces appareils est discutable, ceux-ci étant rarement à la hauteur des promesses de leurs fabricants.

Lumières avec détecteur de mouvement: une lumière intense alimentée par une batterie de voiture et connectée à un capteur de mouvement peut être une excellente façon d'effrayer les animaux sauvages comme les lapins, les cerfs et les sangliers. Ces dispositifs peuvent être très efficaces pendant la phase de croissance végétative des plantes de cannabis, mais ne doivent pas être utilisés trop près des plantes pour que la lumière n'interfère pas dans la période d'obscurité essentielle pour la formation de fleurs, pouvant aussi attirer l'attention sur notre spot de guérilla.

Systèmes bruiteurs: les systèmes de bruit peuvent être configurés avec temporisateur ou un capteur de mouvement pour émettre automatiquement un son fort qui effraie les animaux sauvages détectés. Ces machines sont très efficaces pour effrayer les animaux, mais peuvent aussi attirer les humains curieux, quelque chose qu'il faut éviter!

Plantes pour repousser les animaux

En plus des préparations à l'odeur forte pour repousser les animaux sauvages, nous pouvons aussi utiliser certaines plantes aromatiques aux odeurs et aux goûts désagréables pour ces animaux et faciliter leur maintien à distance.

L'utilisation de plantes pour repousser les animaux demande un peu de prévision et de planification, car les plantes en question doivent être bien établies lorsque nous commencerons à cultiver du cannabis. Il est donc préférable d'explorer les potentiels lieux de culture et, une fois l'emplacement choisi, commencer par planter certaines de ces plantes dissuasives le plus tôt possible dans la saison. Une fois établies, ces plantes protégeront le site en échange d'un minimum de travail pour le cultivateur, à la différence des produits à pulvériser qui doivent être appliqués régulièrement. Voici certaines des plantes les plus efficaces pour repousser les animaux sauvages:

Plantes pouvant repousser les cervidés: Sauge de Russie (Perovskia atriplicifolia); Achillée Millefeuilles (Achillea millefoleum); Lavande (Lavandula angustifolia); Romarin (Rosmarinus officinalis); Oreille de cochon (Stachys byzantina); Oignon (Allium cepa); Monarda (Monarda). Les cerfs sont particulièrement dérangés par les plantes aux feuilles épaisses et poilues. La lavande sert aussi à repousser les chèvres.

La lavande est un excellent répulsif pour les animaux et insectes (Photo de Annie Spratt en Unsplash)

Plantes qui peuvent repousser les lapins: Ail (Allium sativum); Géraniums (Geranium dissectum); Sauge commune (Salvia officinalis); Grande Pervenche (Vinca major); Ail géant de l'Himalaya (Allium giganteum); Narcisses (Narcissus spp.); Casque de Jupiter (Aconitum napellus).

Plantes pouvant repousser les sangliers: Hervil/Bitter Vetch (Vicia Ervilia); Basilic (Ocimum basilicum); Menthe (Mentha spp.); Romarin (Rosmarinus officinalis); Lavande (Lavandula angustifolia).

Plantes pouvant repousser les taupes et campagnoles: Ail (Allium sativum); Oignon (Allium cepa); Ail géant de l'Himalaya (Allium giganteum); Narcisses (Narcissus spp.); Caper Spurge (Épurge).

Plantes pouvant dissuader les rats et souris: Menthe (Mentha spp.); Muscari botryoïde (Muscari asparagaceae); Lavande (Lavandula angustifolia); Romarin (Rosmarinus officinalis).

Choses à éviter

Les renards, blaireaux, chiens et chats adorent l'odeur puissante des fertilisants d'origine animale, comme la farine d'os, le sang séché et la farine de poisson, il faudra donc éviter de saupoudrer ceux ci sur le sol, et ne les utiliser que bien compostés et décomposés pour que leur odeur soit moins intense. Sinon, vous risquez de retrouver votre jardin sans dessus dessous, les animaux creusant le sol pour trouver la source de cette irrésistible odeur.

Évitez de retirer toute la végétation autour des plantes. Si votre parcelle de culture est dépourvue de toute autre végétation que vos plantes de cannabis, cela pourra d'une part attirer l'attention des promeneurs, mais aussi celle des animaux qui n'auront d'autre option que vos plantes pour se nourrir. On essaiera donc de laisser un maximum de végétation autour de la culture pour proposer des alternatives en termes d'alimentation aux animaux sauvages.

Une dernière chose, qui peut paraître évidente, mais il ne faut jamais semer des espèces dont les animaux sauvages aiment s'alimenter à proximité de vos plantes, comme par exemple des fruits à l'odeur sucrée comme des fraises, etc. Les délicieux arômes fruités et sucrés seront irrésistibles et attireront certains de ces animaux.

Souvenez vous que vous obtiendrez les meilleurs résultats avec une combinaison de différentes techniques répulsives pour maintenir les animaux problématiques à distance, plutôt que ne compter que sur une seule méthode. Nous espérons que ces informations vous auront été utiles et si vous avez des suggestions et des retours d'expérience, n'hésitez pas à les partager en commentaires.

En vous souhaitant de belles récoltes!


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Commentaire en “Comment protéger votre culture en guérilla des animaux sauvages” (2)

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Anto Est client d'Alchimia 29-03-2023
Bonjour. Client chez vous depuis plus de quinze ans, j’ai toujours trouvé vos guides et vos conseils pertinents. Je n’ai vraiment pas pour habitude de poster quoique ce soit sur internet…mais voila que lors d’une petite balade nocturne sur vos guides, j’ai l’énorme surprise de vous lire conseillant l’utilisation de créosote pour écarter les animaux d’un spot! Je suis persuadé depuis longtemps que l’écologie / la santé / la production bio /etc…sont des valeurs inhérentes à alchimia. Je me permet donc de vivement vous conseiller de vous renseigner sur cette saloperie que vous conseillez, sans la moindre information, ni avertissement…déjà le gasoil ça me semblait pas top…mais la créosote…sérieux…. Bref, j’vous trouve quand même top, c'est juste la petite exception qui confirme la règle ! Cordialement ! PS: plein de chevreuils et sangliers ici, depuis mes razzias chez les coiffeurs, aucun soucis…et je m’emmerde même pas, je les enfouis vitef à moitié autour des plants, et c’est nickel

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Le badger 02-05-2022
Hey Alchimia super article, pour éviter les lapin on peu aussi disposer beaucoup de ronce coupé au fond d'un gros troue pour protéger les racine, pour ce qui est du tronc entouré bien comme il faut lles 50premier cm de ronce également car en cas de sécheresse les lapin grignote les tronc même les plus gros de la taille d'un bras. Pour ce qui est de la nutrition en cas de beaucoup de pluie et risque de lessivage, on peu appliquer alga grow plagron ou biocanna dans sa forme pure mazout autour des babies au niveau de la où elle sont le plus large, jamais eu aucun souci, en complément ac des pellet RQS qui sont très complet et se dissolve plutôt bien, le guano a aussi tendance a repoussé les lapin. Il y aussi les variété qui joue beaucoup, par exemple les EARLY version de chez delicious sont prêtes mi septembre, début de Trichome et buds début août! C'est très intéressant si la météo et les tempête arrive déjà mi septembre.. les bonne variété résisté super bien a l'humidité ( biddy early/ Jamaican) mais finissent très très tard fin octobre. Elle sont plus sujet a se faire déraciner que de moisir même sous des jour de pluie consécutif. Bonne anniversaire Alchimia et merci pour article

Alchimia Staff

Jerome Alchimia 04-05-2022
Bonjour Le badger et merci pour les conseils. Bonne culture et à bientôt

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