Culture de couverture, engrais vert et paillis

Dans la nature, il est très rare de trouver des sols vierge, exposé aux intempéries. À l’exception des interventions humaines ou animales et des cataclysmes comme des éboulements de terrain ou des incendies forestiers qui le dénude temporairement, le sol naturel est toujours recouvert d’une certaine végétation. Et si nous sommes des jardiniers qui essaient de maintenir un jardin propre, nous serons conscients de cela, car peu importe notre désir de maintenir éloignée les mauvaises herbes, elles reviendront inlassablement pour coloniser le sol. Cela est dû au fait que la terre vivante à besoin que les plantes poussent sur elle pour pouvoir se maintenir en vie, c’est simplement la forme avec laquelle la nature maintient la terre en bonne santé et nous pouvons tous apprendre quelque chose de la nature !

Les techniques de jardinerie qui imitent la nature de cette façon, comme l’utilisation de cultures de couverture, les engrais verts et le mulching ou paillis, sont des piliers fondamentaux de l’agriculture organique soutenable, en particulier dans les systèmes de culture sans labour (no-till gardening). En fonction de leur gestion, les cultures de couverture peuvent empêcher l’érosion du sol, supprimer les mauvaises herbes, augmenter la biodiversité, réduire les besoins en eau, apporter de la matière organique dans le sol et maintenir une population microbienne saines dans la zone des racines, tout ce qui peut énormément bénéficier à la culture principale : dans notre cas, le cannabis.

Une jeune plante de cannabis pousse tranquillement dans un mélange de cultures de couverture d’herbe et de trèfle
Une jeune plante de cannabis pousse tranquillement dans un mélange de cultures de couverture d’herbe et de trèfle

Qu’est-ce qu’une culture de couverture ?

Une culture de couverture peut se définir en termes généraux comme une plante qui ne se cultive pas pour la récolte, mais plutôt un paillis vivant cultivé dans le but de couvrir le sol, généralement dans le but d’inhiber les mauvaises herbes, d’améliorer l’environnement et éviter l’érosion du sol causé par le vent, la pluie ou l’arrosage. Les cultures de couverture servent également pour maintenir la superficie du substrat plus fraîches, ce qui réduit la perte d’humidité par évaporation, ce qui réduit en même temps le besoin d’irrigation.

Les racines des cultures de couverture briseront et aéreront un sol lourd et compact tout en soutenant les microbes bénéfiques nécessaires pour créer un milieu de culture sain. Bien que leurs racines puisent l’eau du sol au fur et à mesure de leur croissance, les cultures de couverture augmenteront la capacité du sol à retenir l’eau en ajoutant de la matière organique et par des associations dans la zone racinaire avec des champignons mycorhiziens. Ce n’est pas tout, à mesure qu’elles meurent et se décomposent naturellement, les racines laissent des « chemins » au sein du substrat du sol, augmentant l’aération, le drainage et le cycle de nutriments.

Quelles sont les cultures de couverture adaptée ?

Presque n’importe quelle plante peut servir pour une culture couverture, même s’il existe certaines caractéristiques qui rendent une espèce plus adaptée que d’autres. La culture de couverture doit être vigoureuse et de croissance rapide, produisant beaucoup de matière foliaire et de couverture du sol, mais sans être invasive. Les cultures de couverture de graminée, comme le seigle ou l’avoine, peuvent augmenter le contenue de carbone dans le sol, alors que les cultures de couverture de légumineuses, comme le trèfle, la luzerne et les pois chiche, extrairont même l’azote de l’air et le stockeront dans les nodules racinaires, ce qui peut fertiliser les cultures postérieures.

  • Légumineuses : ils s’utilisent principalement pour leur propriétés fixatrice d’azote : trèfle pourpre, trèfle rouge, trèfle blanc, luzerne, vesce velue, medicos, pois, lupins, pois chiches, lentilles.
  • Graminées – charognards de nutriments, riches en carbone, utilisés principalement pour leur biomasse plus élevée : Seigle, avoine, blé, orge, ivraie, millet, maïs.
  • Brassica – Ils ont des propriétés biofumigantes, libérant des exsudats racinaires qui suppriment les ravageurs et les agents pathogènes du sol. Les brasicáceas avec de grandes racines comme le radis et le navet briseront bien le sol compacte : moutarde, canola, raifort, navet, chou frisé.
  • Feuillus non légumineuses : sarrasin, épinard, lin, phacélie, dichondra, claytonia, Stellaire intermédiaire, citrouille, courge.

C’est une bonne idée d’utiliser une combinaison d’espèces de cultures de couverture au moment de planter notre couverture végétale, obtenant ainsi les bénéfices de chaque plante en combinaison. Mélanger du gazon et des légumineuses est une option populaire, la forte concentration d’azote dans les légumineuses compense la forte concentration en carbone du gazon, aidant à sa décomposition.

Les producteurs peuvent également combiner d’autres espèces dans leur mélange de graines de cultures de couverture pour profiter des propriétés allopathiques de certaines plantes dans la gestion de leur jardin. En plus d’inclure des légumes pour leur capacité de fixage de l’azote et du gazon pour leur forte concentration en carbone, pourquoi ne pas ajouter d’autres plantes complémentaires, comme des herbes pour éloigner les insectes parasites ou certaines fleurs peut attirer des prédateurs bénéfiques comme les mouches flottantes ? Dans notre article disponible sur le blog sur le cannabis et l’allélopathie vous retrouverez plus d’information sur le sujet.

Un mélange de cultures de couverture avec des graines de trèfles, de la luzerne, de la moutarde et de l’orge
Un mélange de cultures de couverture avec des graines de trèfles, de la luzerne, de la moutarde et de l’orge

Comme règle générale, les cultures de couverture ne doivent pas se semer trop tôt car, la plupart du temps, nous ne souhaitons pas que la culture de couverture puisse se reproduire et créer un problème pour les cultures suivantes. Ce n’est cependant pas toujours le cas, car dans certaines situations, les agriculteurs établiront souvent une culture de couverture permanente sous des cultures pérennes telles que des arbres fruitiers ou des fruits rouges. Avant de planter la prochaine culture, il est plus fréquent que les producteurs coupent les plantes de culture de couverture et les incorporent comme engrais vert dans le sol, alors que d’autres couperont les plantes les plus hautes et laisseront les espèces de basse expansion continuer à croître sous la plante principale.

Qu’est-ce que sont les engrais verts ?

Quand la culture de couverture se coupe et se réutilise dans le sol cela devient un engrais vert, que les bactéries, les champignons, les arthropodes et les vert de terre, qui forment le réseau d’alimentation du sol, décomposeront. Cela permet de recycler les nutriments contenus dans la culture de couverture de retour dans le sol pour enrichir et les améliorer de différentes façons, ajoutant des matières organiques, améliorant la structure du sol et donc la rétention de l’eau, l’aération et le drainage, en même temps qu’en augmentant l’activité microbienne et la biodiversité. L’incorporation d’engrais verts dans le sol aura également un effet acidifiant, diminuant ainsi son pH.

La chaine alimentaire du sol durant la culture de cannabis

Dans cet article nous expliquerons ce qu’est la chaîne alimentaire su sol et comment nous pouvons utiliser la micro-vie bénéfique pour obtenir des récoltes de cannabis de qualité supérieure et d’une forme plus respectueuse de l’environnement et de notre santé. Une excellente façon de cultiver de façon 100% organique dans laquelle chaque élément possède un rôle précis et une raison d’exister.

Traditionnellement, avant de planter la culture principale ont introduit des engrais verts dans le sol par moyens mécaniques, comme le labour et le bêchage. Cependant, cette méthode d’incorporation de la culture de couverture cause de grands dommages au réseau alimentaire existant dans le sol, spécialement à la population de microbes bénéfiques et aux réseaux d’hyphes fongiques qui se sont établis dans la zone racinaire lors de la culture de couverture.

Le trèfle est probablement la culture de couverture la plus populaire : il est résistent et rapide en croissance et fixe l’azote, tout comme la luzerne, une autre légumineuse largement utilisée en agriculture comme engrais vert.

Dans les systèmes de jardinerie sans labour, la culture de couverture est coupée au niveau du sol au moment approprié et laissée à la surface du sol sous forme d’une couche de paillis, dans une opération souvent appelée « couper et détacher » ou compostage de feuilles. L’engrais vert se décomposera à un rythme légèrement plus lent que s’il était enfoui dans le sol, car dans un jardin sans labour, nous laissons les vers de terre, les arthropodes et les microbes faire tout le travail de décomposition et de bêchage pour nous, pour ainsi éviter de perturber le microbiome qui s’est développé dans la zone racinaire.

Les plantes de culture de couverture peuvent simplement se couper et se laisser entières pour qu’elles se décomposent sur la superficie du sol, en formant leur propre couche de paillis. Alternativement, si nous souhaitons accélérer un peu les choses, la culture de couverture peut se couper en morceaux plus petits pour aider à la décomposition, et si nous répandons un peu d'humus de lombric et que nous mettons dessus une couche de mulch ou de paillis, elle se décomposera encore plus rapidement.

Qu’est ce que le paillis ?

Le paillis – également appelé mulch ou mulching – est une couche de matière qui couvre le sol pour supprimer les mauvaises herbes et empêcher l’évaporation, et même si l’agriculture commerciale à grande échelle utilise des bâches en plastique à cette fin, nous préférons utiliser des matériaux naturels ou organiques, car c’est meilleur pour le sol et plus respectueux pour l’environnement. Pour cela, nous pouvons utiliser n’importe quoi, du carton et du papier journal (la plupart des encres utilisées aujourd’hui sont d’origine biologique et peuvent être utilisées sans danger dans le jardin) des feuilles, de la paille, du foin, des écorce ou des copeaux de bois, même des pierres et des cailloux d’argile expansée.

Si on regarde de prêt, nous pourrons voir la culture de couverture coupée sous la couche de paillage
Si on regarde de prêt, nous pourrons voir la culture de couverture coupée sous la couche de paillage

Pour la culture à petite échelle dans des contenants, le foin ou la paille sont des matériaux idéaux pour la couche de paillis. Ils sont léger et faciles à travailler, ils sont biodégradables et aideront à améliorer le sol au fur et à mesure qu’ils se décomposent lentement. Ils sont également respirant, ce qui permet le passage de l’eau d’arrosage et protège le sol de l’excès d’évaporation, permettant ainsi de maintenir des conditions optimales de température et d’humidité pour que les microbes, les vers et les arthropodes bénéfiques puissent réaliser leur travail de décomposition de la matière organique.

Pour obtenir les meilleurs résultats, une couche de paillage organique de foin ou de paille doit avoir une épaisseur d’au moins 5 cm, et dans l’idéal de 10cm. Rappelez-vous que, comme la matière de la couche se décomposera avec le temps, il faudra en remettre de temps en temps pour maintenir une épaisseur idéale. Certaines espèces de cultures de couverture pousseront à travers la couche de paillage, mais cela n’est pas un problème car n’importe quel végétale poussant trop haut peut simplement se couper et se laisser sur la couche où il se décomposera et alimentera la vie du sol.

Il existe certains inconvénients pour les cultures de couverture ?

Suppression de la germination : certaines variétés de gazon peuvent exsuder des substances chimiques qui empêchent la germination d’autres graines, il est donc possible qu’il soit obligatoire d’attendre entre 2 et 4 semaines après la coupe de la culture de couverture pour planter les prochaines graines. Il se passe la même chose avec les brassicas qui, en se décomposant, peuvent libérer des composant qui empêchent la germination des graines et la croissance des plantes. Cela les rendent idéales pour la suppression des mauvaises herbes, mais pas pour planter la prochaine culture directement dans le même sol ou immédiatement après.

Les cultures de couverture fournissent également un habitat pour les prédateurs bénéfiques comme ce crapaud
Les cultures de couverture fournissent également un habitat pour les prédateurs bénéfiques comme ce crapaud

Maladies et parasites : certains producteurs préfèrent ne pas utiliser de cultures de couverture, argumentant que ce sont des nids à maladies et parasites. Même si cela peut être vrai, une culture de couverture correctement effectuée n’a aucune raison de pauser des problèmes à notre culture principale de cannabis. D’ailleurs, la culture de couverture peut souvent agir comme un système d’alerte, nous signalant la présence de problèmes potentiels avant qu’ils n’affectent nos plantes de cannabis.

Maintient de culture de couverture dans le jardin de cannabis

Les cultures de couvertures sont une excellente façon de préparer le sol pour les plantes de cannabis, nous assurant qu’il soit vivant et plein d’activité microbienne bénéfique quand nous planterons les graines de cannabis. Cela donne au jardin le meilleur départ possible, nous assurant que les nouvelles plantes commenceront à fonctionner à plein régime.

Nous essayerons de planter la culture de couverture le plus tôt possible, pour que le système racinaire puisse s’établir et que suffisamment de biomasse puisse se développer avant d’être éliminé, Dans des jardins de plein air, nous planterons les cultures de couverture en hivers comme l’avoine, le blé d’hivers, le seigle d’hiver, le trèfle incarnat et la vesce velue à l’automne, environ un mois avant les dates les plus proches des gelés, pour qu’elles puissent s’établir avant que le climat froid arrive. Les cultivateurs en intérieur, doivent attendre 4 à 8 semaines pour que la culture de couverture s’établisse correctement, même si cela peut dépendre des conditions de croissance, il faudra donc vous préparer à tailler vos plantes de culture de couverture si elles deviennent hors de contrôle !

Cette culture de couverture d’orge a poussée à travers la couche de paillage et devrait diminuer rapidement
Cette culture de couverture d’orge a poussée à travers la couche de paillage et devrait diminuer rapidement

Les cultivateurs de cannabis peuvent planter dans des sols de culture de couverture de différentes façons, et cela dépendra en grande partie de la taille initiale de la plante de cannabis de départ. Si vous choisissez de planter vos graines de cannabis directement dans le sol, la culture de couverture devra donc terminer au moins 3-4 semaines avant de planter pour pouvoir décomposer les résidus allopathiques qui pourrait empêcher la germination. Nous couperons la culture de couverture jusqu’au niveau du sol et nous émietterons les feuilles et les troncs avant de les couvrir avec une couche de paillis. Nous maintiendrons le sol humide et nous attendrons que la matière organique se décompose, et quand cela sera le moment adéquate, nous retirerons la couche de paillis pour planter dans le sol humide.

Si nous plantons des petites plantes ou des boutures récemment enracinées, nous devons essayer de réduire la culture de couverture juste avant, pour nous assurer que les nouvelles plantes de cannabis ne soient pas étouffées par la culture de couverture ; ensuite ; nous appliquerons avec soin la couche de paillis après avoir planté. D’un autre côté, si nous plantons une plante de cannabis déjà bien développé dans un grand pot ou un bac élevé, il est possible qu’il ne soit pas nécessaire de couper la culture de couverture, vu que la plante de cannabis poussera rapidement, elle éclipsera et supprimera la culture de couverture sous elle.

Comme nous l’avons mentionné avant, si nous ne souhaitons pas que la culture de couverture pousse une nouvelle fois dans le sol, nous devons le couper avant que ses fleurs mûrissent et produisent des graines, mais ce n’est pas la seule raison pour éviter que ces plantes atteignent la maturité. Comme règle général, les plantes de culture de couverture de légumineuse proposent leur plus grande quantité de biomasse et de niveaux d’azote juste avant le début de la floraison, ce sera donc le meilleur moment pour couper si l’objectif est d’améliorer la fertilité et la structure du sol.

Profit des nutriments comme alternative au rinçage des racines

Les cultures de couverture utiliseront l’excès de nutriments dans le substrat, ce qui aidera les plantes à perdre de la couleur en fin de floraison
Les cultures de couverture utiliseront l’excès de nutriments dans le substrat, ce qui aidera les plantes à perdre de la couleur en fin de floraison

Les cultures de couvertures ont d’autres bénéfices, moins évidents, pour les cultivateurs de cannabis, l’un d’eux est sa capacité à profiter des excès de nutriments dans le sol. Les cultivateurs qui utilisent des nutriments minéraux ou organiques en bouteille rinceront le sol avec de grandes quantités d’eau durant la dernière semaine de floraison pour éliminer l’excès de résidus de nutriments et obtenir une récolte avec une saveur plus propre, mais les cultivateurs de cannabis organique sans labour ne le font pas en général, en effet, le faire revient à éliminer une grande partie des microbes bénéfiques présent dans le substrat. Les cultures de couverture qui demandent beaucoup d’azote, comme les graminées, peuvent réellement aider dans cette situation, et si nous programmons correctement leur plantation, les plantes de culture de couverture utiliserons l’excès de nutriments du sol juste quand nos plantes de cannabis atteignent la maturité, nous aidant ainsi à conserver une saveur plus intense.

Un autre bénéfice, c’est le contrôle des parasites. En plus des propriétés allopathiques mentionnées précédemment, les cultures de couverture peuvent s’utiliser comme plantes pièges pour aider à contrôler les invasions d’insectes. Les cultivateurs ont découvert que les pucerons sont attirés par le trèfle, le préférant au cannabis, vous pouvez donc utiliser le trèfle comme plante sacrificielle, en l’éliminant avec les parasites lorsque vous voyez des signes d’infestation.

Nous espérons que vous avez apprécié notre article et que vous avez pu voir que les cultures de couverture et les paillis offrent un large éventail d’avantages pour les producteurs biologiques et qu’en suivant quelques directives simples, nous pouvons garder notre sol vivant et dynamique entre les récoltes, créant le substrat parfait pour une culture saine et des plantes de cannabis vigoureux.

En vous souhaitant de bonnes cultures organiques !


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Commentaire en “Culture de couverture, engrais vert et paillis” (1)

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valentin Est client d'Alchimia 10-10-2022
Bonjour Alchimia, J'ai plusieurs questions à vous poser concernant le paillage svp : Je cultive actuellement dans une 100x100x200, culture organique light mix covercrop + humus de lombric+ guano ,(+dés fois nutrihemp) et rajout de liquides si jamais en floraison et/ou griffage de guano. J'aimerais appliquer un paillis en floraison lors de ma prochaine session à partir de la floraison. Pour faire un pailli je dispose soit des anciennes feuilles sans pollen d'une ancienne session, soit des feuilles mortes de mon jardin ou alors de la paille fine ( des petits copeaux, utilisé pour litière pour les lapins) , lequel est le plus intéressant à utiliser ? Faut-il arroser comme d'habitude le pailli ? ( j'arrose avec une bouteille d'eau) ? ou on arrose seulement au niveau du tronc et on évite de tremper le pailli ? Cela va-t-il garder donc garder un peu plus d'humidité et donc arroser moins souvent ? Par ailleurs vu que je cultive en organique et qu'il faut garder régulièrement un taux d'humidité d'environ 60% ('jai lu ça sur un site je ne suis pas sur) pour pas que la micro vie se détériore, est ce qu'il faut arroser un peu avant que le terreau devienne légérement sec ou je reste comme je fais d'habitude (j'obtiens des bons résultats). Merci pour les travaux alchi

Alchimia Staff

Vincent 10-10-2022
Bonjour Valentin, si elle n'est pas traitée, la paille est une bonne option. On peut arroser le paillis, qui va effectivement retenir l'humidité. Le terreau doit juste sécher en surface, mais rester humide à cœur ;) Cordialement!

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